Coronavirus

Coronavirus : un traitement en pleine étude

À l’heure actuelle, on enregistre des milliers de morts, mais il y a également plusieurs cas de guérison. En Chine, les chercheurs ont fait une étude concernant l’éventuel remède à ce virus. Ils ont annoncé que la chloroquine pourrait en être la solution, mais les autres Pays comme la France restent perplexes d’autant que c’est une étude encore trop préliminaire.

La chloroquine et le coronavirus

Il importe de rappeler que la chloroquine est un médicament qui date déjà 1949. Néanmoins, on l’a connu plutôt sous le nom de Nivaquine à l’époque. En principe, ce comprimé issu d’un arbre de l’Amérique du Sud est un traitement contre la fièvre. De plus, c’est un traitement du paludisme à la base. Mais encore une fois, la Chine a prouvé l’efficacité de la chloroquine sur la maladie respiratoire sévère en 2003.

En outre, les chercheurs chinois sont enthousiastes à l’idée de ce mode de traitement. Ils ajoutent que c’est encore plus intéressant par le fait que la chloroquine ne coûte rien. Ce sera donc un remède accessible à tout le monde sans se ruiner. Ces chercheurs annoncent une efficacité de ce médicament sur les poumons ainsi que l’état de santé en général en accélérant la guérison. Ceci dit, la durée de la maladie serait raccourcie.

Un traitement qui peine à convaincre

Les autres chercheurs notamment des hôpitaux français ne partagent pas le même enthousiasme que ces chercheurs chinois envers la découverte de cet éventuel traitement du coronavirus. En effet, ils encouragent même de rester vigilant et de faire attention concernant l’utilisation de la chloroquine.

Les chercheurs français affirment que cette étude laisse à désirer, car c’est encore trop précoce. De plus, il n’y a pas de preuves concrètes en ce qui concerne l’efficacité de ce traitement. Ils ajoutent qu’il faut tenir compte de certaines conditions de l’étude. Notamment de l’environnement du patient, du dosage, de l’état de l’évolution de la maladie, etc.

Par ailleurs, ils alertent les gens ainsi que les chercheurs chinois en ce qui concerne le danger de l’utilisation de travers de la chloroquine. Ceci dit, ce médicament peut être dangereux et avoir un impact négatif sur les reins, peut causer des troubles hépatiques ou hématologiques, des vomissements, des nausées, etc. En d’autres termes, c’est un médicament à utiliser avec une grande précaution et avec soin.

D’autres traitements à l’essai

Outre la chloroquine, il existe deux autres traitements en cours d’essai en Chine pour combattre le coronavirus. Ce traitement aurait été découvert et pensé suite à la guérison de certains patients. En effet, on pourrait penser que cet antiviral serait prometteur. Le patient guéri aurait bien réagi au traitement. Ce dernier s’est fait par intraveineuse pendant 10 jours.

Par la suite, la Chine expérimente également cet essai de traitement dans ses hôpitaux, sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé ou OMS. En parallèle, il y a aussi un autre traitement en pleine étude qui présente une réaction assez positive envers le coronavirus. Il s’agit d’un traitement prescrit contre le VIH sida, dont le lopinavir.